Championnat de France des Clubs, le 9 et 10 juin, Chaud Clapier (26)

Courir, Plaisir, Souffrir, Souvenirs…c’est ça le CFC !

Quel week-end ! Quel voyage ! Quels paysages ! Quelle ambiance ! Quel groupe !

On s’était patiemment entraîné, jusqu’au week-end précédent la course, sous la houlette sérieuse mais bienveillante d’Yves notre « coach » préféré. Et puis le grand jour est arrivé et tout s’est déroulé sans accroc, simplement, facilement, dans une ambiance sereine et joyeuse. Merci à vous tous, qui avez contribué à cette réussite tant sportive que collective. Merci aussi à ceux qui ont œuvré depuis l’année dernière pour que ce morceau de vie devienne un bon souvenir de plus. Chapeau l’ASMCO !

Vendredi 08 juin 2012, top départ !

Quand le bus commence à rouler sur le parking des écoles à Martignas, nous sommes déjà de plein pied dans l’ambiance CFC. Ça discute, ça joue, ça rigole sur l’autoroute qui nous mène en direction de Toulouse, Carcassonne, Narbonne, Béziers etc…

A vouloir comme Erwan, nous aussi réviser notre Bac, nous nous amusons comme des petits fous : « Jean-Philippe une lettre STP ! »

Brève pause dîner sur une aire d’autoroute près de Toulouse et c’est reparti jusqu’à Montpellier pour une halte nocturne méritée.

Samedi 09 juin 2012, on continue !

Après une courte nuit dans un hôtel 1ere classe, nous reprenons notre long périple vers cette montagne du Vercors sous le chaud soleil languedocien. Le début de cette ultime étape est plus studieux que la veille ; on révise les symboles, les définitions, la carte O’Bivwak 2010.

Arrivés en fin de matinée sur le site de course, après quelques virages qui ont failli être fatals à Jennifer…, nous installons rapidement la tente pas très loin de la balise spectacle et chacun entame sa préparation et son échauffement au gré des horaires de départ.

Découverte de la carte, des pierriers, de la forêt de sapins et de mélèzes et des prairies où les choix de parcours des coureurs finissent par laisser une trace de plus en plus visible de leur passage ! En forêt parfois, on a l’impression d’être dans une ruche où nos orienteurs arborant les couleurs jaune et noir de l’ASMCO ne sont pas en reste pour venir butiner les boîtiers savamment dispersés et rapporter courageusement à l’arrivée le précieux contenu de leur doigt électronique.

Pas facile de dénicher un orienteur martignassais pleinement satisfait de sa course, car physiquement et techniquement il faut admettre que pour dompter les circuits tracés dans le Vercors, il faut être fort ! Mais notons tout de même les bonnes places d’Océane, Alizée, Yves et José.

Tout ce petit monde rentre à bon port, sous les acclamations amicales des camarades du club dans la montée finale. Celle-ci permettant de réaliser de bien belles images souvenir.

Il faut s’imaginer l’état d’excitation, mais surtout de fatigue du coureur qui, après avoir poinçonné l’avant-dernière balise avant la montée vers l’arrivée (c’est un mur, un pic, une montagne que dis-je!), se sent pousser des ailes grâce aux encouragements des copains/copines qui scrutent l’apparition de chaque maillot jaune et noir.

Pendant toute la durée de la course un beau temps relatif a bien voulu s’imposer, profitons-en car les prévisions météo ne sont pas aussi clémentes pour dimanche.

Chacun étant muni d’une bonne dose de fatigue, nous reprenons place dans notre minibus pour rejoindre le village de vacances du « Piroulet » à Vassieux-en-Vercors, qui va s’avérer être un choix judicieux. Proximité du lieu de course, avec en prime un panorama à couper le souffle pour y accéder, bon accueil, amabilité du patron et du personnel, petite trempette dans la piscine intérieur chauffée (on ne se refuse rien), apéro apaisant et bienvenu, repas de groupe homme/femme : rien ne manque, pas même le briefing d’avant-course dans une salle de classe équipée d’une boule à facettes. Pour le « Saturday night fever » on repassera toutefois…

Dimanche 10 juin 2012, on continue !

Nuit trop courte ponctuée, dans la chambre des vétérans, des manifestations « ronflantes » de Vincent, mais peu importe car une fois le petit-dej’ avalé et les sacs bouclés; surprise agréable…il ne fait pas si froid que prévu et la pluie ne s’est pas invitée. Bref, de bon augure pour cette « grosse matinée ».

Photos de groupe, bras dessus, bras dessous, nous sommes les mousquetaires de la CO « un pour tous, tous pour un ». Ces images prendront bien sûr une place de choix dans la galerie des souvenirs du club, elles forgent notre histoire collective et quel frisson de voir se concrétiser le fait de se retrouver tous ensemble pour pratiquer ce qui est plus qu’un sport individuel. La CO : c’est le partage de l’effort dans une ambiance et un cadre naturel incomparables.

Les départs en masse des courses s’enchaînent : N1, N2, N3, N4, TG. Michaël, Jean-François et Jean-Philippe se chargent de mettre nos équipes dans la course.

Pendant ce temps, José s’est installé à la table de marque improvisée pour suivre la progression de la « N2 ». Chacun encourageant alternativement les coureurs du club près de la balise spectacle ou dans la montée finale, précédant le passage de relais.

Les relais s’enchaînent, l’équipe N2 à mi-course se maintient dans le cercle des 10 premières équipes, on se prend à rêver…mais les écarts sont très faibles et le classement est bouleversé à l’issue de chaque relais. Anecdote de course : José a cherché en vain la balise « buvette » et Anne-Françoise la balise « toilettes ».

Finalement, l’équipe N2 se classera à une honorable 17eme place / 39, au cumul des temps de nos deux comparses précédemment cités et des 6 autres coureurs de l’équipe : Michaël, Erwan, Océane, Yves, Vincent et Alizée.

La N4 n’est pas en reste et son homogénéité lui permettra de se classer en 32eme position / 107, eh oui quand même ! Le vétéran de l’équipe, Fabrice, aura eu lui besoin de prendre un grand bol d’air après son passage de relais et Jennifer finira au courage son long relais pour clore le bon parcours de l’équipe également composé de Jeff, Tess, Sarah, Willy.

Dans l’équipe du trophée Thierry Georgiou, on envisage le pire du pire. Anticipant une baisse brutale des températures et voulant éviter des gelures au pied qui les handicaperaient fortement, nos trois « abeilles girondines» : j’ai nommé Monique, Annie et Christelle et le « frelon bordelais» Jean-Philippe, ont enfilé avec le sourire de chaudes paires de chaussettes jaunes du plus bel effet. Cette sage précaution leur évitant seulement de passer inaperçu, la froidure n’ayant heureusement pas voulu s’inviter. Après leur vol respectif, nos coléoptères de la « TG » se classeront à la 52eme place / 93.

Quelle matinée ! Il faut déjà songer à rentrer à la maison alors que certains orienteurs sont encore sur les circuits. Retour plus calme que le voyage aller, la (bonne) fatigue accélérant l’endormissement.

Le « sauvetage » d’un routier lituanien imbibé venant ponctuer ce long voyage retour.

CFC 2012 c’est terminé, il y a encore plein d’autres rendez-vous qui nous attendent…

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